Festival Rive-Gauche de Percussions du Monde

L’enfance d’Amar Chaoui a été bercée par la musique traditionnelle africaine de tous genres du Maghreb (Algérie, Maroc…) à l’Afrique noire (Mali, Sénégal…) mais aussi la funk, le blues, le jazz… et donc naturellement par les percussions. Au collège, l’un de ses professeurs ouvre un atelier de musique, Amar s’y inscrit, de là se précise sa passion pour les percussions et apprend en autodidacte à 14 ans les bases fondamentales des instruments.
La maîtrise d’une grande variété d’instruments à percussion tels que la darbouka, riq, tar, bendir, congas, bongos, batas, djembé, pandeiro, cajon, udu, etc… lui a permis de partager la scène ou d’enregistrer (albums ou musiques de film) aux côtés d’artistes de renoms tel que : Steeve Colman, Robert Plant (Led Zeppelin), Tigran Hamasyan, Ibrahim Maalouf, Sophie Elborg, Rachid Taha, Justin Adams, Cheb Khaled , Tinariwen, Karim Ziad, Aziz Sahmaoui (University of Gnawa), Thione Seck , OUM, Armand Amar (musique de film), Hindi Zahra, Zaho, Yvan Le Bolloc’h et Bruno Solo (B.O Camera Cafe), Amazigh Kateb , Safy Boutella, Cheb Bilal, Cheba Zahouania, Cheba Fadela, Cheb Sahraoui, Brigitte, Aurélie Saada , BVO
(disco/funk), collaboration multiple CABARET SAUVAGE “Folles nuits berbères, Barbès Café, Cabaret TAM TAM, Casbah mon Amour, Ne me libérez pas je m’en charge”, Haïdouti Orkestar, Barbès Café, Désert Rebel collectif (Tryo, Gnawa Diffusion, IAM), Gaâda Diwane de Bechar, Cheikh Sidi Bemol, HK et les Déserteurs, Boogie Balagan, Daxar, les Frères Seba, Pause (Guizmo de TRYO), Pipaz (funk music), Origines controlés (Mouss et Hakim), Akli D, Takfarinas, Djamel Allam, Allaoua, Djura (ex-Djurdjura), Houria Aïchi, Samira Brahmia, Riff Cohen, Cheikh Lounès Kheloui, Abdelkader Chaou, Larbi Dida (ex-ONB), Hasna El Becharia…
Cela fait maintenant 25 ans qu’Amar Chaoui voyage à travers le monde avec ses instruments, travaillant au coeur et au service de différentes musiques et cultures. Son parcours ne se limite pas à la scène musicale ou en studio d’enregistrement, il met également son art au service de la danse et depuis 2000, enseigne et transmet à son tour sa passion à ses élèves.

Ahmed Amine Ben Feguira, musicien, oudiste, auteur compositeur a étudié à l’institut supèrieur de musique de Tunis puis à Université de Reims-Champagne-Ardenne. Dès la fin de son parcours universitaire en musicologie, il s’essaie à différentes collaborations musicales (jazz, musique traditionnelle, musique contemporaine, musique electro, musique alternative, free jazz), et multiplie les expériences et les rencontres pour enrichir sa pratique instrumentale. Dès lors, armé de son oud, instrument fétiche de la musique arabe, il explore des sonorités libres où les tonalités toutes particulières de son instrument millénaire côtoient des ambiances plus contemplatives. Ahmed est avide de nouvelles collaborations : Yamen Mohamad, Mido Belghith, Moonyr Ben Hbal, Naghib Shanbehzadeh, Fabien Humbert,… et anime son propre trio avec Marcel Ebbers à la contrebasse et Mathias Neiss à la batterie dont la musique est un délicieux mélange d’influences culturelles et d’expression créative.
Ahmed Amine Ben Feguira est également associé à quelques projets intéressants, tels Zamizen, un programme éducatif qui enseigne les compétences générales aux enfants âgés de 3 à 11 ans. À travers des histoires, des chansons et des jeux, Zamizen vise à favoriser la confiance en soi, la bienveillance et la citoyenneté. Cela contribue également à prévenir la violence, à réduire les conflits et à améliorer le bien-être général. Le programme intègre de manière transparente l’apprentissage numérique et sur papier, comblant ainsi le fossé entre l’école, les activités parascolaires et la maison. Zamizen a reçu le soutien du Ministère de l’Éducation Nationale avec le label Edu-Up1.
La diversité des intérêts et des contributions d’Ahmed Amine Ben Feguira fait de lui un musicien fascinant !